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Masques 

Qu’est-ce que c’est ?

Le masque, comme le calque, existe depuis les débuts de PSD. Mais, alors que le masque a été adopté comme instrument majeur de travail dans PSD (et largement copié), le masque est resté, souvent, d’un usage plus professionnel (graphisme) et plus confidentiel (Héritage d’Illustrator, avec jargon assorti).

1- DEfinition

Le masque peut être assimilé à un cache, une protection que l’on place sur une partie de l’image pour la protéger d’une transformation  qui ne concerne que partiellement l’image.
(Une technique similaire existe en photo argentique).
L’image est alors divisée en deux parties : une zone exposée (sélectionnée/active) qui va être modifiée, et une zone protégée (masquée/inactive) qui restera intacte.
Le masque est donc le corollaire de la sélection.

 

2- Gestion des Masques

Comme pour les calques, on peut créer plusieurs masques sur une image.
En PSD, les masques, quand ils sont permanents, sont gérés, principalement, en palette des couches (comme les calques sont gérés en palette des calques), sous le nom de couches alpha.

                   - Couches

Les couches regroupent les pixels de l’image suivant leurs informations couleur, données en fonction du mode colorimétrique (RVB / CMJN), ou leurs indications de  sélection
* Couches chromatiques
* Couches alpha (stockent les masques permanents). On peut en compter 56 par image
* Couches en tons directs

- Palette des couches.

 Les  couches sont gérées dans une palette particulière : la palette des  couches, plus ou moins analogue à la palette des calques (On  peut nommer, réorganiser, dupliquer, séparer, fusionner… les  couches). Mais, en l’absence d’un menu COUCHES, analogue au menu CALQUES, le menu de palette joue un rôle très important. 
NB : La palette des couches est indisponible en PSE, aussi c’est une grande raison de limitation de l’usage des masques en PSE.

 

3- Travail du masque
Tous les masques se modifient/travaillent. De la même façon.
Dans la mesure où le masque est un cache, une surface, on le modifie en remplissant des surfaces. Par opposition à la sélection, qui est une ligne que l’on trace. Pour le modifier, on utilise des outils de remplissage  principalement le pinceau.
Þ Pour étendre le masque : on utilise le Noir 100% ; pour restreindre le masque : on utilise le Blanc 100%. Le gris sert à faire les transitions.

 

4- Types de masques
En fait, le masque est un instrument unique, mais à usage polyvalent et qui est susceptible de modes de création et de gestion divers. D’où une diversification des noms donnés aux masques.
Masques de sélection ou mode masque / Masques de détourage / Masques temporaires / Masques permanents ou couches alpha / Masques de fusion /  Masques de transparence / Masques d’écrêtage / Masques de réglage / Masques vectoriels de tracé / Masques de formes / Masques de textes.

 

PRINCIPALES UTILISATIONS DU MASQUE

1- Les masques liés à des opérations de sélection, gérés en palette des couches

- Masques temporaires ou mode masque

* Définition
* Création et manipulation

- Masques permanents ou couches alpha

Correspondent à des couches alpha réutilisables
* Pour transformer une sélection en couche alpha
* Propriétés des couches alpha

* Manipulations des couches alpha
Opérations de base / Options d’affichage / Affichage / Pour enregistrer une sélection / pour récupérer une sélection.

 

2- Les Masques liés à des opérations de réglage, gérés en palette des calques (ou des tracés)

- Masques bitmap ou masques-images

* Masques de fusion
Création / Affichage sur l’image / activation / application et suppression
* Masques de transparence
* Masques d’écrêtage
* Masques de réglage

- Masques vectoriels

* Masques de tracés
Créés avec l’outil Plume et gérés en palette des tracés
* Masques de formes
* Masques de Textes