SELECTIONS

Dès que l’on passe d’une simple correction globale d’image à une correction plus fine modulant les retouches de détails, il devient impératif de maîtriser les techniques de sélection.

Sélectionner, c’est isoler une partie de l’image sur laquelle portera l’action de retouche du reste de la photo qui restera intacte

Photoshop offre de nombreux moyens (outils, commandes, etc) pour réaliser les sélections. Leur maîtrise ne s’acquiert que par la pratique (comme les gammes au piano, fastidieuses, mais indispensables). L’exploration de ces moyens peut se faire grâce à l’Aide.

Mais il faut garder à l’esprit les règles –qu’on oublie trop souvent de mentionner- et qui doivent, impérativement,  guider toute démarche de sélection :

1-Tous les moyens de sélection offerts doivent être utilisés et associés. Aucun ne doit être systématiquement privilégié pour tout faire ; ils ont, chacun, leur utilité propre et leurs avantages, surtout si l’on utilise toutes les possibilités offertes par les options associées à chaque outils (afficher la barre d’options).

2-Une sélection ne se fait jamais -ou rarement- en une seule manipulation. On fait, d’abord, une ébauche globale que l’on ajuste petit à petit en utilisant les possibilités d’ajout, soustraction, intersection de sélection commandées par des raccourcis-clavier ou par les boutons de la barre d’options (comme une technique de sculpture)

3-Une fois réalisée, la sélection doit être sauvegardée pour pouvoir être récupérée en cas de fausse manœuvre.
Deux possibilités : Mémorisation sur une couche, par la commande SELECTION-> Mémoriser la sélection ; mémorisation sur calque par CALQUES->Nouveau->Calque par copier

4-Par contre, au cours du travail, on ne doit pas garder active une sélection non utilisée (faire SELECTION->Désélectionner). En fin de travail, il faut aussi purger les sélections stockées sur couches (SELECTION->Supprimer la sélection