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Fichier d’origine

- Dans le monde virtuel numérique, l’issue du processus de capture de la lumière est un fichier-image
(nom de code, dans certaines utilisations : img) ; c’est un fichier d’algorithmes binaires (0,1 = 1 bit).
- Dans l’APN s’élaborent :

Un fichier générique, issu du processus : capteur-> (filtre Bayer) ->convertisseur = le fichier RAW
Un ficher déjà traité « a minima » (organisation/interprétation mathématique) qui peut recevoir des utilisations multiples : affichage sur l’écran LCD de l’appareil / stockage sur la carte mémoire / transfert vers l’ordinateur

-Transfert vers l’ordinateur

Matériellement, tout se vaut : le fil USB, la lecture de la carte sur un lecteur intégré à l’ordinateur (ou à l’imprimante) ou sur un lecteur externe.
Sur l’ordinateur, l’APN apparaît alors comme un disque, un périphérique d’entrée : il doit trouver dans l’ordinateur un/son Pilote et, à la fin du transfert, il faut veiller à l’éjecter correctement.
Le transfert des fichiers images de l’APN vers le Disque dur ne pose, en général, que peu de problèmes. Il suppose, cependant, l’existence d’un logiciel de lecture d’images ; mais, il en existe un dans les systèmes (Windows ou Mac) qui reconnaît la plupart des fichiers d’APN courants.
Il en va autrement des fichiers RAW qui sont beaucoup plus difficilement reconnus.
Dans tous les cas, prévoir un dossier de stockage.
* Chez Mac, il y a plutôt pléthore : iPhoto, voire iTunes… et, plus simple, Transfert d’images.

Fichier traité
Le traitement du fichier d’origine par l’ordinateur est l’équivalent du développement de la pellicule en photo argentique : le but est de récupérer un négatif (ou un positif transparent).
On doit ensuite résoudre trois problèmes : l’enregistrement, le stockage et… le tri !

Enregistrement

Commandes
Dans le menu FICHIER : Enregistrer sous (nommer* et préciser le dossier) ; enregistrer ; enregistrer pour le Web.
*Conventions de noms : En principe, ils sont libres. Mais, pour certains usages (notamment le web), il vaut mieux adopter : des noms significatifs et non répétitifs (le plus possible, sinon, numéroter) et des noms courts (Pendant longtemps : 8 caractères, lettres minuscules sans accent et chiffres, pas de caractères spéciaux ni de séparation, sauf le point et l’underscore).

Formats

- Mot piège classique

« Format » appliqué à l’image
= TAILLE : soit réelle, en unités physiques (métriques) : par exemple, le format d’impression
soit virtuelle, dans les restitutions informatiques : par exemple, la taille d’affichage sur l’écran, exprimée en éléments d’image (pixels). Mais la taille réelle du pixel est fonction de la résolution de l’écran.

« Format » appliqué au fichier-image
= UNE ORGANISATION ALGORITHMIQUE DE DONNEES NUMERIQUES .
Algorithme = un ensemble de règles formelles (prédéterminées) qui permet de réaliser une opération ou une suite d’opérations (Entrée -> Algorithme -> Sortie. Par exemple : multiplication par une suite de facteurs ou modifications des caractéristiques d’un pixel).

Le « format » correspond à un processus d’écriture mathématique permettant l’interprétation/traduction/conversion de données numériques en « commandes » pour des matériels électriques chargés de reconstituer l’image (machines à commandes numériques ; par exemple, l’imprimante) .
On a, en général, deux possibilités : soit une écriture brute/développée, soit une écriture compressée/simplifiée.
Le choix d’un format est crucial pour déterminer :
--la qualité finale de l’image ;
--le poids du fichier (en K, M… octets)

- Types de formats d’images
Les fichiers-images peuvent être enregistrés sous plusieurs formats reconnaissables à leur extension (en général, 3 lettres minuscules précédées d’un point qui suivent le nom du fichier. Ex devientart.jpg).

Universalité
Le format, ensemble de règles prédéterminées est conventionnel ; avec deux possibilités :
- conventions quasi universelles : le fichier va pouvoir être LU sur (presque) tous les ordinateurs. Ex le JPEG.
- conventions particulières : le fichier, sous format « propriétaire » ne peut être LU que sur les ordinateurs ayant le lecteur « ad hoc ».
Les formats universels correspondent, en général, à des lecteurs inclus dans les systèmes d’exploitation.
Mais ils doivent suivre l’évolution de ces systèmes (or les évolutions de systèmes sont devenues très rapides et les formats ont, parfois, de la peine à suivre).
Les formats propriétaires correspondent à des lecteurs souvent associés aux logiciels d’applications qui les écrivent. (C’est, hélas, le cas des fichiers RAW)

Compatibilité
En outre, quand il y a évolution, les règles sont, en principe, les suivantes :
-Compatibilité descendante assurée : le logiciel le plus récent OUVRE les fichiers écrits sous le logiciel le plus ancien.
- Compatibilité remontante non assurée : le logiciel le plus ancien PEUT NE PAS OUVRIR les fichiers écrits sous le logiciel le plus récent.

Compression
L’écriture des fichiers peut être brute/non compressée ou compressée
- Les fichiers en « format » non compressé gardent un maximum de données et de possibilités d’actions futures. Mais ils sont très lourds à stocker et à manipuler. (Ex les fichiers en Photoshop .psd qui gardent tous leurs calques et leurs couches alpha).
- Les fichiers en format compressé ont un poids plus réduit, mais au prix d’une perte plus ou moins importante de données qui risque de détériorer la qualité de l’image à chaque manipulation.
En effet, un fichier compressé se décompresse à chaque ouverture (CODEC), et cette opération est en grande partie aléatoire.

Mécanismes de compression utilisés : RLE (dit « sans perte », garde les calques et la transparence, utilisé par le format TIFF) ; LWZ (avec pertes, avec une gamme réduite, utilisé pour les dessins, par exemple en format GIF) ; JPEG (avec pertes, unicalque et sans transparence) ; ZIP.
Ces mécanismes jouent sur la Gamme et la profondeur de pixel.

- Formats Photoshop
Voir l’aide en ligne Photoshop Elements pour les explications sur les formats offerts par la commande « Enregister sous ».
NB : Si l’on veut convertir toute une série de fichiers d’un format dans un autre, Photoshop offre une commande très pratique de traitement par lots.

- Que choisir ?

Le photographe
- Le périphérique d’entrée = l’APN. Il offre, en général le choix entre RAW et JPEG ; quelquefois TIFF, ou deux enregistrements simultanés RAW et JPEG .
- A la sortie, le choix du format est fonction de l’usage

On sauvegarde, en cours de travail, en Photoshop (psd)
Pour le partage, le poids et la recherche d’universalité sont primordiaux, d’où le JPEG de qualité plus ou moins basse.
Pour l’archivage : il faut tenir compte de la capacité des supports : CD, DVD, clés USB ou HD de poche.
(NB : Pour la gravure, il vaut mieux employer un logiciel de gravure spécifique).
Pour l’impression…
L’imprimante est un autre monde qui, en théorie, ignore les formats, sauf quelques préférences spéciales comme le Post Script ou le format prépresse (Scitex).

En général
La tendance actuelle est à la multiplication des formats qui suivent les progrès du matériel et des logiciels. Pour les logiciels d’applications, c’est vrai depuis longtemps ; mais, aujourd’hui, la tendance touche aussi les systèmes d’exploitation.
Mais, joue aussi, l’évolution des matériels : la polyvalence de plus en plus fréquente de certains, comme la polyvalence photo/vidéo ; les nouveaux matériels de communication comme les smartphones ou les tablettes…
Conclusion : ça se complique et ça ne va pas s’arranger.

Le Partage

Deux cas de figure se présentent qui ne supposent pas du tout les mêmes problèmes.
D'une certaine façon, il est même recommandé d'envisager, avant même de commencer à traiter le fichier d'origine, la sortie que l'on va choisir (notamment pour choisir la résolution)

- Le partage s'effectue dans le monde virtuel. D'une façon ou d'une autre l'interface sera l'ECRAN/UN ECRAN

- Le partage s'effectue dans le monde réel. Le fichier image va être transmis à UNE IMPRIMANTE

 

Un cas particulier : Imprimer deux ou plusieurs photos sur une même page avec Photoshop Elements (version9)

1-Ouvrir l’Organiseur
2-Acquérir les photos : FICHIER -> Obtenir des ^photos/vidéos -> A partir des fichiers/dossiers (Rechercher les photos dans le disque dur)
3-Sélectionner les photos à imprimer
4-Cliquer sur l’onglet CREER. Choisir : Tirages photos -> Collection d’images/planche contact
5-Paramétrer (si nécessaire)

Le format d’impression = orientation Portrait/Paysage
Sélectionner l’imprimante (En principe les paramètres suivent automatiquement sauf la qualité de papier)
Format : A4 (mais attention au problème des marges)
Cocher « recadrer automatiquement »
On peut aussi (éventuellement) choisir un cadre.